En date de l’année 2024, les bouleversements et les changements climatiques est un sujet important dans tous les types de médias. Vous n’avez qu’à jeter un coup d’œil sur le site des médias, la plupart ont une section environnement. Par ailleurs, ce sujet fait en sorte que les pays et les entreprises se doivent de respecter certaines lois environnementales.
Les pays comme le Canada ont pour objectif de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), afin de devenir un jour carboneutre (ne plus émettre de GES). C’est dans ce contexte que le sujet de débat en informatique se positionne.
L’objectif des technologies durable, c’est de développer d’innovantes technologies en recourant à des approches de conception moins polluantes et d’utiliser des technologies pour résoudre certains problèmes environnementaux[1]. Par exemple, utiliser des matériaux recyclés afin de fabriquer de nouvelles technologies et de concevoir celle-ci de manière qu’elles puissent être à leur tour recyclées. De plus, il est important d’ajouter la conception de technologie moins énergivore (consommation électrique).
Les méthodes de production d’électricité ne sont pas toutes carboneutres (centrale au charbon, nucléaire, biomasse, etc.). Tout ce qui concerne l’informatique fait usage d’électricité que ce soit une entreprise qui développe des programmes ou encore le maintient d’internet en vie.
L’internet est un endroit où l’on retrouve un ensemble de sites web et d’application comme les réseaux sociaux. Toutes les choses que l’on retrouve sur internet sont stockées quelque part dans un ou plusieurs serveurs. Les centres de données entreposent des serveurs, ils consomment une importante quantité d’électricité, mais aussi une grande quantité de matériel informatique. Le « green cloud computing » est un terme désignant le fait de réduire la consommation électrique et les pertes provenant des centres de données. Par perte on signifie la chaleur et cette chaleur est la plupart du temps évacuée, mais pourquoi ne pas la rediriger vers des habitations ou encore des serres en hiver[2] ? La solution pour résoudre ce problème serait l’optimisation en termes d’organisation physique des centres de données, mais aussi lors de la conception. Il serait possible d’utiliser l’intelligence artificielle pour optimiser certaines gestions d’information pour les régir plus rapidement. Cependant, l’intelligence artificielle est elle aussi stockée dans des centres de données, donc n’est pas une solution envisageable[3].
En conclusion, la consommation électrique et matérielle dans le monde de l’informatique est un enjeu environnemental. Les technologies durables et le « green cloud computing » proposent de nombreuses solutions efficaces pour réduire les GES provenant de ce secteur. Je crois qu’il est important de continuer sur ce chemin puisqu’avec l’électrification des transports, tout gain d’énergie évoque davantage pour la recharge des véhicules.[4] Par exemple, au Québec, produire plus d’énergie signifie de construire de nouveaux barrages.
[1] https://www.ibm.com/fr-fr/topics/sustainable-technology#:~:text=Qu%27est-ce%20qu%27,facteurs%20environnementaux%2C%20sociaux%20et%20économiques.
[2] https://www.techtarget.com/searchstorage/definition/green-cloud
[3] https://www.quebecscience.qc.ca/technologie/solutions-intelligence-artificielle-moins-energivore/
[4] https://www.quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/electrification-des-transports